Publié le 14 Février 2014
Quelques « snaps » (clichés) pour évoquer certains "moments de beauté" rencontrés au cours de notre voyage.
Coucher de soleil à Hemalkasa, à un endroit où plusieurs fleuves se rencontrent et qui forment la frontière entre 3 états : le Maharashtra, l’Andra Pradesh et Chhattisgarh.
Nous n’avons pas eu vraiment envie de nous baigner car il y a des crocodiles qui vivent là et n'attendent que la visite de petits béarnais bien en chair...
Malgré le danger, les aborigènes pêchent du poisson. En regardant bien, vous pouvez voir une pirogue sur cette photo.
Toujours à Hemalkasa : un "daim Sambar", qui vit dans l’orphelinat d’animaux créé par le Dr Prakash.
Quelques fleurs exotiques (si les botanistes qui lisent ce blog connaissent le nom de la première, merci de le mettre en commentaire) :
La fleur rose de "sensitive" de la famille des acacias, dont les feuilles se replient dès qu'elles sont touchées.
Quelqu'un connaît le nom de cette fleur jaune ?
Lalita, une jolie jeune indienne venue faire un stage en médecine à Anandwan.
Une petite promenade sur les "backwaters" au Kerala. Ce sont des lagunes d'eau saumâtre avec une variété de plantes et d'arbres intéressante.
Pour répondre à certaines questions posées dans les commentaires :
Les personnes handicapées ou lépreux guéris d’Anandwan peuvent rester pour le reste de leur vie dans ce village pas comme les autres, mais s’ils ont la possibilité de vivre ailleurs, ils sont libres. Les « nouveaux » lépreux ne restent pas car si la maladie est traitée dans les débuts, il ne reste aucun signe extérieur. Contrairement à la croyance populaire, la lèpre n’est pas si contagieuse car seul 3 à 5 % des personnes sont susceptibles de développer cette maladie, après avoir côtoyé un malade non soigné.
Il est intéressant de noter que le gouvernement indien clame que la lèpre n’existe plus en Inde, mais c’est ce même gouvernement qui finance entièrement les médicaments contre cette maladie dans l’unique hôpital spécialisé d’Anandwan. D’après notre ami médecin chef de l’hôpital, cette maladie est même en progression depuis quelques années.
.Il y a des mariages qui se célèbrent entre personnes handicapées ou lépreux guéris. Madan est handicapé physique (incapacité à se servir de son bras droit et il boite). Il est responsable de l’hébergement des visiteurs. Il est marié avec une jeune femme sourde et muette et ils ont un garçonqui n’a aucun problème. L’enfant communique avec sa maman en langage des signes.
En Inde nous nous débrouillons à communiquer en anglais, mais nombreux sont les indiens qui ne parlent pas l’anglais. Il y a une langue « officielle » qui est l’Hindi, mais aussi plusieurs langues, selon les états : le tamoul pour l’état du Tamil Nadu, le malayalam plus particulièrement au Kerala, le marathi dans le Maharashtra, l’ourdou, le tegoulou, etc.
Nous avons remarqué que le Kerala est plus riche que dans la région de Nagpur, par exemple. Les routes sont entretenues, la végétation beaucoup plus luxuriante, beaucoup plus de touristes, bref la vie semble plus facile.
C'est avec cet article que s'achève notre voyage.
Mais nous emportons avec nous de beaux souvenirs, un peu de nostalgie et beaucoup d'admiration pour certains habitants de ce pays. Nous reviendrons !
Namasté ! (Bonjour ou au revoir en Hindi)